100 auditeurs africains formés sur les nouvelles formes de criminalité

En outre, le président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance s’est-il dit rassuré par le fait qu’en 2023, l’Afrique de l’ouest ait dépassé l’Afrique australe en tant que région au score de résilience le plus élevé du continent. "Ce qui démontre le niveau d’implication des autorités des États d’Afrique de l’ouest pour lutter contre la criminalité organisée", a-t-il affirmé. Face à l’aspect transfrontalier de ce phénomène, l’orateur nous propose comme solution : une coopération internationale étroite. Sur ce point, selon lui, la Côte d'Ivoire a poursuivi et entretenu une série de partenariats internationaux, en ratifiant de nombreux instruments internationaux, notamment le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Il a révélé que le pays a participé à des opérations conjointes avec des organisations internationales telles que la traite des personnes et le trafic d’êtres humains. Il a cité également l’adoption de plusieurs instruments juridiques dans la lutte contre la cybercriminalité, la corruption et les infractions assimilées, le terrorisme et le blanchiment de capitaux ainsi que le trafic et l'usage illicites des stupéfiants, des substances psychotropes et vénéneuses. Sans oublier la création de l’Unité de Lutte contre la Criminalité Transnationale en novembre 2023. "La criminalité organisée représente une menace sérieuse aux droits de l'homme. La lutte contre la criminalité organisée est donc indispensable pour la protection des droits de l'homme à l'échelle mondiale. Cette lutte implique des défis complexes qui exigent une action concertée à tous les niveaux. Cela fait appel à la prévention, la répression, au renforcement des institutions et à la sensibilisation et formation des parties prenantes", a-t-il conclu. Il convient de souligner que, sous la présidence du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, la cérémonie d’ouverture de cette 8è session internationale de formation en droit international des Droits de l’Homme délocalisée à Abidjan a mobilisé plusieurs partenaires d’appui dont le Centre International pour le Développement du Droit/ Université des Lagunes, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), les Ambassades d’Allemagne et de France en Côte d’Ivoire. Il faut savoir que cette formation, animée par 12 experts internationaux, comprend 12 thématiques que sont : Système africain de protection des droits de l’homme ;  La lutte contre les nouvelles formes de criminalité économique, protection de l’enfance ; Système international de protection des droits de l’homme ; Criminalités transfrontalières, lutte contre la traite des êtres humains ; Cybercriminalité, etc… Elle rime aussi avec 12 pays représentés : Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, République Démocratique du Congo, Guinée, Mali, Niger, Centrafrique, Sénégal, Soudan du Sud, Tchad.

Mai 28, 2024 - 15:30
100 auditeurs africains formés sur les nouvelles formes de criminalité

En outre, le président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance s’est-il dit rassuré par le fait qu’en 2023, l’Afrique de l’ouest ait dépassé l’Afrique australe en tant que région au score de résilience le plus élevé du continent. "Ce qui démontre le niveau d’implication des autorités des États d’Afrique de l’ouest pour lutter contre la criminalité organisée", a-t-il affirmé.

Face à l’aspect transfrontalier de ce phénomène, l’orateur nous propose comme solution : une coopération internationale étroite.

Sur ce point, selon lui, la Côte d'Ivoire a poursuivi et entretenu une série de partenariats internationaux, en ratifiant de nombreux instruments internationaux, notamment le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

Il a révélé que le pays a participé à des opérations conjointes avec des organisations internationales telles que la traite des personnes et le trafic d’êtres humains.

Il a cité également l’adoption de plusieurs instruments juridiques dans la lutte contre la cybercriminalité, la corruption et les infractions assimilées, le terrorisme et le blanchiment de capitaux ainsi que le trafic et l'usage illicites des stupéfiants, des substances psychotropes et vénéneuses. Sans oublier la création de l’Unité de Lutte contre la Criminalité Transnationale en novembre 2023.

"La criminalité organisée représente une menace sérieuse aux droits de l'homme. La lutte contre la criminalité organisée est donc indispensable pour la protection des droits de l'homme à l'échelle mondiale. Cette lutte implique des défis complexes qui exigent une action concertée à tous les niveaux. Cela fait appel à la prévention, la répression, au renforcement des institutions et à la sensibilisation et formation des parties prenantes", a-t-il conclu.

Il convient de souligner que, sous la présidence du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, la cérémonie d’ouverture de cette 8è session internationale de formation en droit international des Droits de l’Homme délocalisée à Abidjan a mobilisé plusieurs partenaires d’appui dont le Centre International pour le Développement du Droit/ Université des Lagunes, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), les Ambassades d’Allemagne et de France en Côte d’Ivoire.

Il faut savoir que cette formation, animée par 12 experts internationaux, comprend 12 thématiques que sont : Système africain de protection des droits de l’homme ;  La lutte contre les nouvelles formes de criminalité économique, protection de l’enfance ; Système international de protection des droits de l’homme ; Criminalités transfrontalières, lutte contre la traite des êtres humains ; Cybercriminalité, etc…

Elle rime aussi avec 12 pays représentés : Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, République Démocratique du Congo, Guinée, Mali, Niger, Centrafrique, Sénégal, Soudan du Sud, Tchad.