Les taxis communaux de Dabou marquent un arrêt de travail et exigent de la mairie le reprofilage de la voirie

Ils étaient tous stationnés sur le parking de la mairie de Dabou, afin d’obtenir gain de cause, face à leurs revendications qui selon certains taximans, date de deux ans. « La voirie est dans un état avancé de dégradation, face à cela le syndicat des chauffeurs a essayé de rentrer en contact avec les responsables de la mairie, mais aucune réponse », a laissé entendre Ousmane, un chauffeur. Selon lui, cette situation qui perdure a engendré une recrudescence de l’insécurité dans certains quartiers. En outre, ils déplorent aussi les tracasseries routières des agents de la mairie. « Nous payons les patentes et ils nous prennent encore de l’argent sur la route », a-t-il ajouté. « Du carrefour Aka John à la cité caïman, en passant par le marché principal et le carrefour Bouaké gare, il est impossible de circuler en cette saison des pluies », a ajouté Siriki, un autre chauffeur. Leur souhait, que la mairie se penche rapidement sur ce cas, pour éviter des échauffourées dans les semaines à venir. Nous avons essayé d’entrer en contact avec la mairie, qui n’a pas voulu donner de réponse face à ces accusations. Pour rappel, dans le cadre du Projet d'appui à la conduite d'opérations municipales (PACOM), démarré en 1998, la ville de Dabou à l’instar de plusieurs localités de la côte ouest du pays, avait bénéficié de la réalisation d'équipements et d'infrastructures routières, lors de la réalisation de l’axe Abidjan-San Pedro (la Côtière). 128 communes, réparties sur tout le territoire national, étaient concernées, et ce, dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'environnement et de l'habitat.

Juin 4, 2024 - 09:40
Les taxis communaux de Dabou marquent un arrêt de travail et exigent de la mairie le reprofilage de la voirie

Ils étaient tous stationnés sur le parking de la mairie de Dabou, afin d’obtenir gain de cause, face à leurs revendications qui selon certains taximans, date de deux ans.

« La voirie est dans un état avancé de dégradation, face à cela le syndicat des chauffeurs a essayé de rentrer en contact avec les responsables de la mairie, mais aucune réponse », a laissé entendre Ousmane, un chauffeur.

Selon lui, cette situation qui perdure a engendré une recrudescence de l’insécurité dans certains quartiers.

En outre, ils déplorent aussi les tracasseries routières des agents de la mairie.

« Nous payons les patentes et ils nous prennent encore de l’argent sur la route », a-t-il ajouté.

« Du carrefour Aka John à la cité caïman, en passant par le marché principal et le carrefour Bouaké gare, il est impossible de circuler en cette saison des pluies », a ajouté Siriki, un autre chauffeur.

Leur souhait, que la mairie se penche rapidement sur ce cas, pour éviter des échauffourées dans les semaines à venir.

Nous avons essayé d’entrer en contact avec la mairie, qui n’a pas voulu donner de réponse face à ces accusations.

Pour rappel, dans le cadre du Projet d'appui à la conduite d'opérations municipales (PACOM), démarré en 1998, la ville de Dabou à l’instar de plusieurs localités de la côte ouest du pays, avait bénéficié de la réalisation d'équipements et d'infrastructures routières, lors de la réalisation de l’axe Abidjan-San Pedro (la Côtière). 128 communes, réparties sur tout le territoire national, étaient concernées, et ce, dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'environnement et de l'habitat.