Des journalistes africains renforcent leurs capacités sur les questions sécuritaires dans la lutte contre le terrorisme

Placé autour du thème "journalisme et politique de sécurité dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent en Afrique de l'ouest", il s’agit pour eux, de prendre leurs marques dans les discussions, échanges d’expériences et apporter des idées novatrices qui pourront sans doute les aider dans leurs productions. « La menace et les attaques terroristes ont touché presque tous les pays de l’Afrique de l’Ouest et s’étant à d’autres pays du continent, déjà que les pays de l’Afrique de l’Est et de la corne de l’Afrique ne sont pas, eux aussi, épargnés. Il nous semble opportun de vous regrouper et vous donner l’occasion, de vous enrichir avec vos échanges et l’apport d’experts sur comment orienter vos actions dans le traitement de l'information sur le sujet de la politique de sécurité et du terrorisme », a déclaré Adelis Yapi, chargé de programme Sipodi/KAS. Adelis Yapi, chargé de programme Sipodi/KAS, lors de son intervention Selon lui, il revient aux acteurs des médias de savoir supporter et porter la pression politique, celle de la population, des communautés mais aussi, celle des mouvements terrorismes propagandistes et donner un contenu qui apporte des éclaircissements réels sur des attenants, ou des pistes d’attentat sans tomber dans l’amalgame ni dans l’émotion. Par ailleurs, il soutient que le journaliste est un acteur clé lorsque survient un attentat, il a la lourde tâche de transmettre les informations dans de bref délais mais surtout, de la transmettre dans un souci d’équité et de professionnalisme, pour éviter des récupérations ou interprétations erronées. Cette rencontre a également permis aux participants d’être outillé sur les stratégies de communication et d’information, dans un contexte de lutte sous-régionale contre le terrorisme et l’extrémiste violent. Gérard Guédégbé « Lorsqu’on aborde les questions sécuritaires liées à l’extrémisme, il faut comprendre l’objectif des acteurs en posant cet acte, ce qui va amener les journalistes à faire un peu plus attention dans le traitement de l’information », a fait savoir Gérard Guédégbé, spécialiste en stratégie de communication et formateur. Durant 2 jours (04 et 05 juillet), les participants vont être plongés dans des séances interactives et des études de cas approfondies. De la compréhension des stratégies nationales et internationales de sécurité à l'analyse des dynamiques sociales et politiques qui sous-tendent le terrorisme et l'extrémisme, chaque aspect va être minutieusement exploré. En outre, cette formation va aussi enrichir les connaissances des participants, tout en renforçant leur réseau professionnel, favoriser des collaborations futures, cruciales dans la diffusion d'informations précises et équilibrées sur les défis de sécurité en Afrique. À travers des ateliers pratiques et des simulations de reportages en situation de crise, les journalistes vont acquérir une précieuse expérience pratique qui les aidera à mieux informer le public et à promouvoir le dialogue constructif. Ce séminaire regroupe les participants venus de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Togo de la République Démocratique du Congo et du Sénégal.

Juillet 4, 2024 - 19:40
Des journalistes africains renforcent leurs capacités sur les questions sécuritaires dans la lutte contre le terrorisme

Placé autour du thème "journalisme et politique de sécurité dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent en Afrique de l'ouest", il s’agit pour eux, de prendre leurs marques dans les discussions, échanges d’expériences et apporter des idées novatrices qui pourront sans doute les aider dans leurs productions.

« La menace et les attaques terroristes ont touché presque tous les pays de l’Afrique de l’Ouest et s’étant à d’autres pays du continent, déjà que les pays de l’Afrique de l’Est et de la corne de l’Afrique ne sont pas, eux aussi, épargnés. Il nous semble opportun de vous regrouper et vous donner l’occasion, de vous enrichir avec vos échanges et l’apport d’experts sur comment orienter vos actions dans le traitement de l'information sur le sujet de la politique de sécurité et du terrorisme », a déclaré Adelis Yapi, chargé de programme Sipodi/KAS.

Adelis Yapi, chargé de programme Sipodi/KAS, lors de son intervention
Adelis Yapi, chargé de programme Sipodi/KAS, lors de son intervention

Selon lui, il revient aux acteurs des médias de savoir supporter et porter la pression politique, celle de la population, des communautés mais aussi, celle des mouvements terrorismes propagandistes et donner un contenu qui apporte des éclaircissements réels sur des attenants, ou des pistes d’attentat sans tomber dans l’amalgame ni dans l’émotion.

Par ailleurs, il soutient que le journaliste est un acteur clé lorsque survient un attentat, il a la lourde tâche de transmettre les informations dans de bref délais mais surtout, de la transmettre dans un souci d’équité et de professionnalisme, pour éviter des récupérations ou interprétations erronées.

Cette rencontre a également permis aux participants d’être outillé sur les stratégies de communication et d’information, dans un contexte de lutte sous-régionale contre le terrorisme et l’extrémiste violent.

Gérard Guédégbé
Gérard Guédégbé

« Lorsqu’on aborde les questions sécuritaires liées à l’extrémisme, il faut comprendre l’objectif des acteurs en posant cet acte, ce qui va amener les journalistes à faire un peu plus attention dans le traitement de l’information », a fait savoir Gérard Guédégbé, spécialiste en stratégie de communication et formateur.

Durant 2 jours (04 et 05 juillet), les participants vont être plongés dans des séances interactives et des études de cas approfondies. De la compréhension des stratégies nationales et internationales de sécurité à l'analyse des dynamiques sociales et politiques qui sous-tendent le terrorisme et l'extrémisme, chaque aspect va être minutieusement exploré.

En outre, cette formation va aussi enrichir les connaissances des participants, tout en renforçant leur réseau professionnel, favoriser des collaborations futures, cruciales dans la diffusion d'informations précises et équilibrées sur les défis de sécurité en Afrique. À travers des ateliers pratiques et des simulations de reportages en situation de crise, les journalistes vont acquérir une précieuse expérience pratique qui les aidera à mieux informer le public et à promouvoir le dialogue constructif.

Ce séminaire regroupe les participants venus de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Togo de la République Démocratique du Congo et du Sénégal.