Ghana : le vice-président Mahamudu Bawumia s’insurge contre les pratiques LGBT+

Au Ghana, le vice-président Mahamudu Bawumia, candidat du parti au pouvoir s’est exprimé pour la première fois en public sur l’homosexualité. L’autorité s’est opposée fermement à cette pratique qui n’est pas de sa conviction religieuse. Le vice-président Mahamudu Bawumia donne sa position sur les pratiques LGBT+ Le candidat Mahamudu Bawumia a adopté, jeudi 11 avril […]

Avr 12, 2024 - 11:38
Ghana : le vice-président Mahamudu Bawumia s’insurge contre les pratiques LGBT+

Au Ghana, le vice-président Mahamudu Bawumia, candidat du parti au pouvoir s’est exprimé pour la première fois en public sur l’homosexualité. L’autorité s’est opposée fermement à cette pratique qui n’est pas de sa conviction religieuse.

Le vice-président Mahamudu Bawumia donne sa position sur les pratiques LGBT+

Le candidat Mahamudu Bawumia a adopté, jeudi 11 avril 2024, une position stricte contre les pratiques de l’homosexualité. Le sujet fait grand bruit au Ghana depuis l’adoption par le Parlement, en février, d’une loi criminalisant la pratique LGBT+.

Selon Mahamudu B., « il est important de noter que les normes et valeurs culturelles et sociétales en tant que Ghanéens désapprouvent la pratique de l’homosexualité ». Ensuite, « en tant que musulman, ma foi religieuse est donc très strictement opposée à la pratique de l’homosexualité. Il n’y a pas d’équivoques », a-t-il clarifié à des milliers de fidèles musulmans à Kumasi, deuxième plus grande ville du Ghana, lors de la prière de l’Aïd el-Fitr marquant la fin du ramadan.

Au Ghana, comme dans nombreuses nations, les opinions sur l’homosexualité sont souvent influencées par des convictions religieuses et des règles culturelles traditionnelles. Pour rappel, la loi qui a été adoptée au parlement, a critiqué cette pratique au niveau international dont plusieurs personnalités ont donné également leur point de vue.

Selon le texte adopté, toute personne se livrant à des activités LGBT+ encoure une peine d’emprisonnement allant de deux mois à trois ans. La « promotion » de l’homosexualité est à cet effet sanctionnée à une peine de prison allant de cinq à dix ans.