Echauffourées sur le chantier du marché Gouro : le maire d’Adjamé autorise l’arrêt des travaux. Le promoteur l’accuse d’être l’auteur des troubles
Selon la note d’information de la maire d’Adjamé relayée via ses réseaux sociaux, il s’agit d’un groupe de femmes, souscriptrices au projet et membres de la Coopérative du marché Gouro d’Adjamé (COMAGOA), exaspérées par la lenteur des travaux, ont décidé de mener un sit-in, pour dénoncer des manquements contractuels et exiger un remboursement. « Tout d’abord, nous tenons à souligner que la société DIPIMO n’est nullement en conflit avec la COMAGOA, son partenaire de longue date. Aucun contrat entre ces deux structures n'a été rompu. Il s’agit d’un simulacre de manifestation orchestré par des mains occultes, qui ont réuni des femmes commerçantes certes, mais qui ne sont ni souscriptrices, ni membres de la coopérative, dans le but de protester devant l’entrée principale du chantier », peut-on lire dans le communiqué. Selon la société ayant le cahier de charge de construction du marché, les pseudo-manifestantes conduites par la conseillère municipale, Touh Diakité, ont tenté d’avoir accès au chantier, sans motif valable et par la force, aidées étonnamment dans leur élan, par la police municipale d'Adjamé. Elles ont été repoussées par les agents de sécurité. Une d’entre elles, obstruant l’entrée principale du chantier, a été priée de se déplacer, par un agent de sécurité afin de permettre l’entrée d’un engin sur le chantier. Devant son refus, l’agent a délicatement retiré la chaise elle avait pris place pour obstruer la voie, et cette pseudo-manifestante, dans le but d’émouvoir l’assemblée. S’étant jetée au sol, elle y est restée, pendant un moment, le temps que des photographes prennent une image d'elle au sol. D'autres pseudo-manifestantes, en présence du maire Farikou Soumahoro se sont aussi adonnées à des simulacres de spectacle. « Celle-ci, (Touh Diakité), contrairement aux allégations de la mairie d'Adjamé n'est pas une souscriptrice. Elle est l'une des apporteuses d’affaires du projet, au même titre que la section locale de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (FENACCI). Il convient de noter que DIPIMO ne doit aucun arriéré de commission, ni à elle, ni à la section locale de la FENACCI », précisent les responsables de DIPIMO dans la note. Aussitôt alerté, le maire une fois sur le terrain, a demandé l’arrêt immédiat des travaux au motif de trouble à l’ordre public et du manque de sécurité autour du chantier. Il a aussi ordonné que des enquêtes soient diligentées pour situer les responsabilités de cet incident. Au regard de ce qui précède, la société DIPIMO est montée au créneau pour dénoncer un abus de pouvoir, tout en rappelant que lesquels troubles ont été causés par une conseillère municipale et son groupe, alors que la sécurité a été troublée avec l'arrivée d'éléments extérieurs au chantier, y compris des agents municipaux. Maquette du futur marché Gouro « Les ouvriers, qui étaient en pleine activité, sont enfermés sur le chantier par les agents municipaux, dans l’incapacité de rentrer à leurs domiciles respectifs. Et ces ouvriers y sont jusqu’à ce jour. Ils sont donc dans une prison à ciel ouvert, par la seule volonté d'un arrêté municipal qui relève d'une forfaiture manifeste », déplore l’entreprise. S’il est vrai que le chantier a pris du retard, la société affirme avoir pris des résolutions pour mener à bien les travaux, dans un délai raisonnable. En outre, elle souhaite pouvoir travailler en toute tranquillité pour le bonheur de ces braves femmes, qui attendent avec un réel espoir l'achèvement de leur marché. Constant COCORA
Selon la note d’information de la maire d’Adjamé relayée via ses réseaux sociaux, il s’agit d’un groupe de femmes, souscriptrices au projet et membres de la Coopérative du marché Gouro d’Adjamé (COMAGOA), exaspérées par la lenteur des travaux, ont décidé de mener un sit-in, pour dénoncer des manquements contractuels et exiger un remboursement.
« Tout d’abord, nous tenons à souligner que la société DIPIMO n’est nullement en conflit avec la COMAGOA, son partenaire de longue date. Aucun contrat entre ces deux structures n'a été rompu. Il s’agit d’un simulacre de manifestation orchestré par des mains occultes, qui ont réuni des femmes commerçantes certes, mais qui ne sont ni souscriptrices, ni membres de la coopérative, dans le but de protester devant l’entrée principale du chantier », peut-on lire dans le communiqué.
Selon la société ayant le cahier de charge de construction du marché, les pseudo-manifestantes conduites par la conseillère municipale, Touh Diakité, ont tenté d’avoir accès au chantier, sans motif valable et par la force, aidées étonnamment dans leur élan, par la police municipale d'Adjamé. Elles ont été repoussées par les agents de sécurité.
Une d’entre elles, obstruant l’entrée principale du chantier, a été priée de se déplacer, par un agent de sécurité afin de permettre l’entrée d’un engin sur le chantier. Devant son refus, l’agent a délicatement retiré la chaise elle avait pris place pour obstruer la voie, et cette pseudo-manifestante, dans le but d’émouvoir l’assemblée. S’étant jetée au sol, elle y est restée, pendant un moment, le temps que des photographes prennent une image d'elle au sol. D'autres pseudo-manifestantes, en présence du maire Farikou Soumahoro se sont aussi adonnées à des simulacres de spectacle.
« Celle-ci, (Touh Diakité), contrairement aux allégations de la mairie d'Adjamé n'est pas une souscriptrice. Elle est l'une des apporteuses d’affaires du projet, au même titre que la section locale de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (FENACCI). Il convient de noter que DIPIMO ne doit aucun arriéré de commission, ni à elle, ni à la section locale de la FENACCI », précisent les responsables de DIPIMO dans la note.
Aussitôt alerté, le maire une fois sur le terrain, a demandé l’arrêt immédiat des travaux au motif de trouble à l’ordre public et du manque de sécurité autour du chantier. Il a aussi ordonné que des enquêtes soient diligentées pour situer les responsabilités de cet incident.
Au regard de ce qui précède, la société DIPIMO est montée au créneau pour dénoncer un abus de pouvoir, tout en rappelant que lesquels troubles ont été causés par une conseillère municipale et son groupe, alors que la sécurité a été troublée avec l'arrivée d'éléments extérieurs au chantier, y compris des agents municipaux.
« Les ouvriers, qui étaient en pleine activité, sont enfermés sur le chantier par les agents municipaux, dans l’incapacité de rentrer à leurs domiciles respectifs. Et ces ouvriers y sont jusqu’à ce jour. Ils sont donc dans une prison à ciel ouvert, par la seule volonté d'un arrêté municipal qui relève d'une forfaiture manifeste », déplore l’entreprise.
S’il est vrai que le chantier a pris du retard, la société affirme avoir pris des résolutions pour mener à bien les travaux, dans un délai raisonnable. En outre, elle souhaite pouvoir travailler en toute tranquillité pour le bonheur de ces braves femmes, qui attendent avec un réel espoir l'achèvement de leur marché.
Constant COCORA