Tension au Marché Gouro d’Adjamé : les membres de la Comagoa réclament sa réouverture
La gestion du marché a été un sujet de tensions au sein de la coopérative. Nayé Bernadette, commissaire aux comptes de la COMAGOA, a dénoncé les dérives financières ayant marqué ces dernières années. « Depuis 20 ans, après le décès de notre mère fondatrice, la gestion a été confiée à une certaine Jeannette, qui travaillait déjà aux côtés de la fondatrice. Par la suite, des hommes ont assuré l’intérim, mais ils ont profité de la situation pour s’enrichir. Certains ont construit trois maisons et se sont octroyé de gros salaires, tandis que nous, les vraies membres de la coopérative, ne recevions que 25 000 FCFA, eux, nos travailleurs, ils sont payés à 700.000, 600.000, 400.000 FCFA », a-t-elle dénoncé. Face à cette situation, les femmes de la coopérative ont exprimé leur volonté de reprendre le contrôle du marché et d’en exclure les hommes. Elles estiment que cette revendication a joué un rôle dans la fermeture du marché, bien qu’elles n’en comprennent pas les raisons officielles. Une fermeture incomprise Aboya Adèle, trésorière de la COMAGOA, a exprimé son étonnement face à cette décision et appelé au dialogue. « Nous ne comprenons pas pourquoi le maire a pris cette décision. Nous n’avons aucun problème avec lui et lui devons un profond respect. Nous souhaitons simplement qu’il ouvre notre marché pour que nous puissions continuer nos activités. » Par ailleurs, des commerçants dénoncent des manœuvres visant à semer le trouble autour du marché. Selon eux, des individus auraient été recrutés pour organiser un sit-in devant les lieux, entraînant des incidents violents. « Un vigile a été agressé par un agent de la police municipale et s’est évanoui sous le choc », ont-ils rapporté. Un projet de reconstruction menacé La fermeture du marché intervient alors que les lieux sont en pleine phase de reconstruction, une situation qui inquiète les membres de la COMAGOA. « Le promoteur est déjà bien avancé dans les travaux. Il serait dommage d’arrêter la construction à ce stade », ont-ils fait savoir. Les commerçantes appellent ainsi la mairie et les autorités compétentes à trouver une issue rapide à ce conflit, afin de permettre la reprise des activités commerciales.
La gestion du marché a été un sujet de tensions au sein de la coopérative. Nayé Bernadette, commissaire aux comptes de la COMAGOA, a dénoncé les dérives financières ayant marqué ces dernières années.
« Depuis 20 ans, après le décès de notre mère fondatrice, la gestion a été confiée à une certaine Jeannette, qui travaillait déjà aux côtés de la fondatrice. Par la suite, des hommes ont assuré l’intérim, mais ils ont profité de la situation pour s’enrichir. Certains ont construit trois maisons et se sont octroyé de gros salaires, tandis que nous, les vraies membres de la coopérative, ne recevions que 25 000 FCFA, eux, nos travailleurs, ils sont payés à 700.000, 600.000, 400.000 FCFA », a-t-elle dénoncé.
Face à cette situation, les femmes de la coopérative ont exprimé leur volonté de reprendre le contrôle du marché et d’en exclure les hommes. Elles estiment que cette revendication a joué un rôle dans la fermeture du marché, bien qu’elles n’en comprennent pas les raisons officielles.
Une fermeture incomprise
Aboya Adèle, trésorière de la COMAGOA, a exprimé son étonnement face à cette décision et appelé au dialogue.
« Nous ne comprenons pas pourquoi le maire a pris cette décision. Nous n’avons aucun problème avec lui et lui devons un profond respect. Nous souhaitons simplement qu’il ouvre notre marché pour que nous puissions continuer nos activités. »
Par ailleurs, des commerçants dénoncent des manœuvres visant à semer le trouble autour du marché. Selon eux, des individus auraient été recrutés pour organiser un sit-in devant les lieux, entraînant des incidents violents.
« Un vigile a été agressé par un agent de la police municipale et s’est évanoui sous le choc », ont-ils rapporté.
Un projet de reconstruction menacé
La fermeture du marché intervient alors que les lieux sont en pleine phase de reconstruction, une situation qui inquiète les membres de la COMAGOA.
« Le promoteur est déjà bien avancé dans les travaux. Il serait dommage d’arrêter la construction à ce stade », ont-ils fait savoir.
Les commerçantes appellent ainsi la mairie et les autorités compétentes à trouver une issue rapide à ce conflit, afin de permettre la reprise des activités commerciales.