Vingt organisations de la société civile (OSC) formées sur la mise en pratique de lois pour une diligence raisonnable pour un cacao durable
A l’ouverture de ces travaux, Juliane Bing, Coordinatrice du projet de renforcement de la société civique pour la transparence et la bonne gouvernance de la filière cacao, a réitéré le soutien de la PICD en faveur de ce programme pour défendre les droits des petits producteurs de cacao. Elle a également souligné la volonté de l’ONG Inkota de lutter pour l’amélioration de la situation de petits producteurs dans les chaines de valeurs de la filière cacao. "Nous faisons des plaidoyers et campagnes publiques pour sensibiliser les consommateurs en Europe sur la situation des petits producteurs de cacao dans les zones rurales en Côte d’Ivoire", a déclaré Juliane Bing Elle a précisé qu’en Côte d’Ivoire, cette initiative s’appuie sur des ONG partenaires pour sensibiliser et former les petits producteurs, d’autres ONG qui travaillent avec les communautés de cacao, pour une meilleure défense de leurs droits, une amélioration des prix de cacao et un prix juste pour les petits producteurs. "On travaille effectivement pour la défense des droits des petits producteurs, des communautés en milieu rural. Quand on parle des droits, il s’agit des questions liées à la santé, l’éducation et à l'environnement, la protection des enfants et des femmes, …", a-t-elle souligné. Selon elle, cet engagement des Organisations de la société civile (OSC) est motivé par le constat relatif au fait que pour le cacao ou toute autre spéculation que produisent les communautés rurales, elles n’en bénéficient toujours pas davantage. Donc l'idée de cette formation, qui vise à mettre en pratique les lois et la diligence raisonnable pour la conduite d’enquêtes et de recherches, "c'est de faire en sorte que ces communautés rurales-là soient mieux rémunérées, mais surtout que l'environnement soit bien préservé pour qu'on puisse continuer à produire le cacao ou autre chose, si on a envie de le faire", a ajouté Juliane Bing. Quant à Bakary Traoré, Directeur de l’ONG ivoirienne IDEF, partenaire de l’ONG Inkota initiatrice de cette formation, il a expliqué que cette journée s’est voulue classique pour permettre aux organisations de la société civile, membres de la PICD, de comprendre la situation qui prévaut actuellement avant de prendre des positions. Selon lui, bien qu’il y ait des lois et législations en Côte d’Ivoire, tous les ivoiriens n’ont pas la culture de la consommation quotidienne du cacao comme en Europe ou aux Etats Unis (grands consommateurs de cacao) où il y a des lois aussi mais qui ont des effets sur les pays producteurs. A l’en croire, l’idée, c’est d’aider les représentants des OSC à comprendre ce cadre règlementaire et le traduire pour les communautés rurales. Etant donné que les lois sont assez techniques et que les paysans ou producteurs ne sont tous lettrés. "C’est pour cela qu’on organise cette formation pour les ONG qui travaillent avec nous pour qu’elles puissent comprendre l’aspect technique des lois et être en mesure de les traduire", a-t-il confirmé. En définitive, Bakary Traoré, Directeur de IDEF a confié que cette formation porte sur une loi allemande qui s’inscrit dans un cadre global au niveau Européen. Ce qui justifie la présence de Juliane Bing, de nationalité allemande, à Abidjan. "Elle comprend bien l’esprit du texte. Ce pourquoi, elle est là pour nous aider à nous l’approprier, savoir l’appliquer pour la défense des droits de communautés et aider à avoir une filière juste et équitable", a-t-il conclu. Il convient de rappeler que la Plateforme Ivoirienne pour un Cacao Durable est un groupe de travail réunissant des OSC et des producteurs de cacao engagés dans la défense des droits des producteurs en Côte d’Ivoire. Créée en 2020 dans le cadre du projet "Renforcement de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en Côte d’Ivoire", initié par Inkota en collaboration avec ses partenaires locaux INADES-Formation Côte d’Ivoire, IDEF et SOLIDARIDAD, la PICD œuvre à coordonner des stratégies communes et à susciter des changements positifs au sein de la filière cacao.

A l’ouverture de ces travaux, Juliane Bing, Coordinatrice du projet de renforcement de la société civique pour la transparence et la bonne gouvernance de la filière cacao, a réitéré le soutien de la PICD en faveur de ce programme pour défendre les droits des petits producteurs de cacao.
Elle a également souligné la volonté de l’ONG Inkota de lutter pour l’amélioration de la situation de petits producteurs dans les chaines de valeurs de la filière cacao.
"Nous faisons des plaidoyers et campagnes publiques pour sensibiliser les consommateurs en Europe sur la situation des petits producteurs de cacao dans les zones rurales en Côte d’Ivoire", a déclaré Juliane Bing
Elle a précisé qu’en Côte d’Ivoire, cette initiative s’appuie sur des ONG partenaires pour sensibiliser et former les petits producteurs, d’autres ONG qui travaillent avec les communautés de cacao, pour une meilleure défense de leurs droits, une amélioration des prix de cacao et un prix juste pour les petits producteurs.
"On
travaille effectivement pour la défense des droits des petits producteurs, des
communautés en milieu rural. Quand on parle des droits, il s’agit des questions
liées à la santé, l’éducation et à l'environnement, la protection des enfants
et des femmes, …",
a-t-elle souligné.
Selon elle, cet engagement des Organisations de la société civile (OSC) est motivé par le constat relatif au fait que pour le cacao ou toute autre spéculation que produisent les communautés rurales, elles n’en bénéficient toujours pas davantage.
Donc l'idée de cette formation, qui vise à mettre en pratique les lois et la diligence raisonnable pour la conduite d’enquêtes et de recherches, "c'est de faire en sorte que ces communautés rurales-là soient mieux rémunérées, mais surtout que l'environnement soit bien préservé pour qu'on puisse continuer à produire le cacao ou autre chose, si on a envie de le faire", a ajouté Juliane Bing.
Quant à Bakary Traoré, Directeur de l’ONG ivoirienne IDEF, partenaire de l’ONG Inkota initiatrice de cette formation, il a expliqué que cette journée s’est voulue classique pour permettre aux organisations de la société civile, membres de la PICD, de comprendre la situation qui prévaut actuellement avant de prendre des positions.
Selon lui, bien
qu’il y ait des lois et législations en Côte d’Ivoire, tous les ivoiriens n’ont
pas la culture de la consommation quotidienne du cacao comme en Europe ou aux
Etats Unis (grands consommateurs de cacao) où il y a des lois aussi mais qui
ont des effets sur les pays producteurs.
A l’en croire, l’idée, c’est d’aider les représentants des OSC à comprendre ce cadre règlementaire et le traduire pour les communautés rurales. Etant donné que les lois sont assez techniques et que les paysans ou producteurs ne sont tous lettrés.
"C’est pour cela qu’on organise cette formation pour les ONG qui travaillent avec nous pour qu’elles puissent comprendre l’aspect technique des lois et être en mesure de les traduire", a-t-il confirmé.
En définitive, Bakary Traoré, Directeur de IDEF a confié que cette formation porte sur une loi allemande qui s’inscrit dans un cadre global au niveau Européen. Ce qui justifie la présence de Juliane Bing, de nationalité allemande, à Abidjan.
"Elle comprend bien l’esprit du texte. Ce pourquoi, elle est là pour nous aider à nous l’approprier, savoir l’appliquer pour la défense des droits de communautés et aider à avoir une filière juste et équitable", a-t-il conclu.
Il convient de rappeler que la Plateforme Ivoirienne pour un Cacao Durable est un groupe de travail réunissant des OSC et des producteurs de cacao engagés dans la défense des droits des producteurs en Côte d’Ivoire.
Créée en 2020 dans le cadre du projet "Renforcement de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en Côte d’Ivoire", initié par Inkota en collaboration avec ses partenaires locaux INADES-Formation Côte d’Ivoire, IDEF et SOLIDARIDAD, la PICD œuvre à coordonner des stratégies communes et à susciter des changements positifs au sein de la filière cacao.