Le gouvernement adopte une ordonnance pour la relance de la filière coco

L’objectif de cette ordonnance est double : d’une part, revitaliser la filière coco en améliorant sa régulation et son développement, et d’autre part, renforcer la position de la Côte d’Ivoire sur le marché mondial de la noix de coco. En intégrant la filière coco dans le cadre législatif existant, le gouvernement évite la création d’une nouvelle structure dédiée, optant plutôt pour une approche pragmatique et efficiente. Cette décision s’aligne avec la politique de gestion rigoureuse des finances publiques engagée par les autorités ivoiriennes. Selon Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, "cette ordonnance étend le champ d’application de la loi de 2017 aux activités de la filière coco. Ainsi, les missions de régulation, de développement, de contrôle et de suivi des filières Hévéa et Palmier à Huile, dévolues au Conseil Hévéa-Palmier à Huile, s’appliqueront désormais également à la filière coco". Pour accompagner cette réforme, l’ordonnance prévoit une recomposition du Conseil d’Administration du Conseil Hévéa-Palmier à Huile. Cette réorganisation vise à inclure les représentants de l’interprofession de la filière coco, garantissant ainsi une meilleure représentation des acteurs de ce secteur au sein de l’organe délibérant. Cette mesure permettra de prendre en compte les spécificités et les besoins de la filière coco dans les décisions stratégiques. Cette initiative ouvre de nouvelles perspectives pour la filière coco en Côte d’Ivoire. En renforçant la régulation et le contrôle, le gouvernement espère améliorer la qualité de la production, accroître la compétitivité des produits ivoiriens sur le marché international et attirer davantage d’investissements dans la transformation locale. Par ailleurs, cette réforme pourrait contribuer à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des producteurs de noix de coco. L’adoption de cette ordonnance marque une étape importante dans la modernisation et la structuration de la filière coco en Côte d’Ivoire. En s’appuyant sur un cadre législatif existant et en intégrant les acteurs concernés, le gouvernement démontre sa volonté de faire de la noix de coco un pilier de l’économie agricole nationale, aux côtés de l’hévéa et du palmier à huile.

Fév 15, 2025 - 15:30
Le gouvernement adopte une ordonnance pour la relance de la filière coco

L’objectif de cette ordonnance est double : d’une part, revitaliser la filière coco en améliorant sa régulation et son développement, et d’autre part, renforcer la position de la Côte d’Ivoire sur le marché mondial de la noix de coco. En intégrant la filière coco dans le cadre législatif existant, le gouvernement évite la création d’une nouvelle structure dédiée, optant plutôt pour une approche pragmatique et efficiente. Cette décision s’aligne avec la politique de gestion rigoureuse des finances publiques engagée par les autorités ivoiriennes.

Selon Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, "cette ordonnance étend le champ d’application de la loi de 2017 aux activités de la filière coco. Ainsi, les missions de régulation, de développement, de contrôle et de suivi des filières Hévéa et Palmier à Huile, dévolues au Conseil Hévéa-Palmier à Huile, s’appliqueront désormais également à la filière coco".

Pour accompagner cette réforme, l’ordonnance prévoit une recomposition du Conseil d’Administration du Conseil Hévéa-Palmier à Huile. Cette réorganisation vise à inclure les représentants de l’interprofession de la filière coco, garantissant ainsi une meilleure représentation des acteurs de ce secteur au sein de l’organe délibérant. Cette mesure permettra de prendre en compte les spécificités et les besoins de la filière coco dans les décisions stratégiques.

Cette initiative ouvre de nouvelles perspectives pour la filière coco en Côte d’Ivoire. En renforçant la régulation et le contrôle, le gouvernement espère améliorer la qualité de la production, accroître la compétitivité des produits ivoiriens sur le marché international et attirer davantage d’investissements dans la transformation locale. Par ailleurs, cette réforme pourrait contribuer à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des producteurs de noix de coco.

L’adoption de cette ordonnance marque une étape importante dans la modernisation et la structuration de la filière coco en Côte d’Ivoire. En s’appuyant sur un cadre législatif existant et en intégrant les acteurs concernés, le gouvernement démontre sa volonté de faire de la noix de coco un pilier de l’économie agricole nationale, aux côtés de l’hévéa et du palmier à huile.