Le gouvernement renforce la protection des femmes fonctionnaires avec une nouvelle mesure portant la durée du congé de maternité de 3 à 6 mois
En effet, selon l’article 104 de ce décret, les femmes fonctionnaires et fonctionnaires stagiaires peuvent bénéficier, à leur demande, d’un congé de maternité de 24 semaines. Ce congé est réparti en deux périodes : une phase prénatale de huit semaines avant l’accouchement et une phase postnatale de seize semaines. Toutefois, une demande tardive peut entraîner la perte partielle ou totale de la période prénatale. Le décret prévoit également des mesures en cas de complications post-accouchement. L’article 105 précise qu’en cas d’accouchement tardif, la durée de la période postnatale de seize semaines reste inchangée. Si, à l’issue du congé de maternité, la fonctionnaire ne peut pas reprendre le travail pour des raisons médicales, elle peut être placée en congé de maladie de courte durée, sous réserve de l’avis du Conseil de Santé et Sécurité au Travail de la Fonction Publique. Pour bénéficier de ce congé, l’intéressée doit soumettre une demande écrite accompagnée d’un certificat médical de grossesse à son responsable des ressources humaines ou, pour celles en service en département, au préfet. Cette demande doit être déposée au plus tard huit semaines avant la date présumée de l’accouchement. L’administration dispose alors de deux semaines pour statuer. Passé ce délai, le congé est automatiquement accordé. L’adoption de cette mesure suscite des réactions partagées. Pour de nombreux défenseurs des droits des femmes, il s’agit d’une avancée majeure en matière de protection sociale et de bien-être maternel. Un congé prolongé permet une meilleure récupération post-partum, favorise l’allaitement maternel et renforce le lien entre la mère et son enfant, ce qui contribue à son développement. De plus, cette réforme s’inscrit dans une dynamique internationale : l’Organisation Internationale du Travail (OIT) recommande un congé maternité d’au moins 14 semaines, et plusieurs pays offrent des durées encore plus longues. Toutefois, certaines voix s’élèvent pour souligner les défis que pourrait poser cette réforme. Certains craignent un impact sur la productivité des administrations publiques, en raison de l’absence prolongée des agentes concernées. Par ailleurs, cette mesure ne s’applique qu’aux fonctionnaires, laissant de côté les travailleuses du secteur privé qui continuent de bénéficier d’un congé limité à trois mois. Cette différence de traitement soulève la question d’une éventuelle extension de la réforme à l’ensemble des travailleuses ivoiriennes. Malgré ces interrogations, l’extension du congé de maternité constitue une avancée significative pour les femmes fonctionnaires en Côte d’Ivoire. Elle marque un pas vers une meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale et reflète l’engagement du gouvernement en faveur du bien-être maternel et infantile. Reste à voir si cette mesure ouvrira la voie à d’autres réformes, notamment pour les salariées du secteur privé.

En effet, selon l’article 104 de ce décret, les femmes fonctionnaires et fonctionnaires stagiaires peuvent bénéficier, à leur demande, d’un congé de maternité de 24 semaines. Ce congé est réparti en deux périodes : une phase prénatale de huit semaines avant l’accouchement et une phase postnatale de seize semaines.
Toutefois, une demande tardive peut entraîner la perte partielle ou totale de la période prénatale.
Le décret prévoit également des mesures en cas de complications post-accouchement. L’article 105 précise qu’en cas d’accouchement tardif, la durée de la période postnatale de seize semaines reste inchangée.
Si, à l’issue du congé de maternité, la fonctionnaire ne peut pas reprendre le travail pour des raisons médicales, elle peut être placée en congé de maladie de courte durée, sous réserve de l’avis du Conseil de Santé et Sécurité au Travail de la Fonction Publique.
Pour bénéficier de ce congé, l’intéressée doit soumettre une demande écrite accompagnée d’un certificat médical de grossesse à son responsable des ressources humaines ou, pour celles en service en département, au préfet. Cette demande doit être déposée au plus tard huit semaines avant la date présumée de l’accouchement.
L’administration dispose alors de deux semaines pour statuer. Passé ce délai, le congé est automatiquement accordé.
L’adoption de cette mesure suscite des réactions partagées. Pour de nombreux défenseurs des droits des femmes, il s’agit d’une avancée majeure en matière de protection sociale et de bien-être maternel. Un congé prolongé permet une meilleure récupération post-partum, favorise l’allaitement maternel et renforce le lien entre la mère et son enfant, ce qui contribue à son développement.
De plus, cette réforme s’inscrit dans une dynamique internationale : l’Organisation Internationale du Travail (OIT) recommande un congé maternité d’au moins 14 semaines, et plusieurs pays offrent des durées encore plus longues.
Toutefois, certaines voix s’élèvent pour souligner les défis que pourrait poser cette réforme. Certains craignent un impact sur la productivité des administrations publiques, en raison de l’absence prolongée des agentes concernées.
Par ailleurs, cette mesure ne s’applique qu’aux fonctionnaires, laissant de côté les travailleuses du secteur privé qui continuent de bénéficier d’un congé limité à trois mois. Cette différence de traitement soulève la question d’une éventuelle extension de la réforme à l’ensemble des travailleuses ivoiriennes.
Malgré ces interrogations, l’extension du congé de maternité constitue une avancée significative pour les femmes fonctionnaires en Côte d’Ivoire.
Elle marque un pas vers une meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale et reflète l’engagement du gouvernement en faveur du bien-être maternel et infantile.
Reste à voir si cette mesure ouvrira la voie à d’autres réformes, notamment pour les salariées du secteur privé.