Les villageois de N’Goran Kouassikro et Blélikro interpellent les autorités face à un manque d’électricité et d’eau

Cette situation de précarité des deux localités est vécue depuis le carrefour de Mossikro où la route reste presque impraticable. « Depuis que nous avons décidé de nous installer ici, nous vivons sans eau potable ni électricité. Nous sommes fatigués. Nous espérons chaque année, mais rien ne change », témoigne Kouadio Emmanuel, planteur à N’Goran Kouassikro. Ici, les communautés se battent avec les moyens du bord. Les écoles, en banco, ont été érigées par les villageois eux-mêmes, déterminés à donner une chance à leurs enfants, malgré tout. Mais pour les femmes, la survie au quotidien est un fardeau insoutenable. « Nos mères se lèvent à 3h du matin pour aller chercher de l’eau. Parfois, c’est en vain », alerte le président des jeunes, Konan Kouadio Claude. Madeleine, enceinte, confie : « Chaque matin, je me lève tôt pour aller chercher de l’eau et laver mes enfants. C’est pénible. Nous sommes épuisés. On dirait que nous ne comptons pas. » Face à cette situation, le cri du cœur des autorités traditionnelles est sans détour. « Pas d’eau, pas de courant. Nous souffrons. Nous avons l’impression d’être oubliés », résume un chef de communauté de Blélikro, Dembélé Oussa. Les populations appellent solennellement les autorités du district autonome du Lôh-Djiboua, ainsi que les cadres de la région, à intervenir urgemment, pour leur permettre de « vivre dignement » .

Avr 11, 2025 - 09:30
Les villageois de N’Goran Kouassikro et Blélikro interpellent les autorités face à un manque d’électricité et d’eau

Cette situation de précarité des deux localités est vécue depuis le carrefour de Mossikro où la route reste presque impraticable.

« Depuis que nous avons décidé de nous installer ici, nous vivons sans eau potable ni électricité. Nous sommes fatigués. Nous espérons chaque année, mais rien ne change », témoigne Kouadio Emmanuel, planteur à N’Goran Kouassikro.

Ici, les communautés se battent avec les moyens du bord. Les écoles, en banco, ont été érigées par les villageois eux-mêmes, déterminés à donner une chance à leurs enfants, malgré tout.

Mais pour les femmes, la survie au quotidien est un fardeau insoutenable. « Nos mères se lèvent à 3h du matin pour aller chercher de l’eau. Parfois, c’est en vain », alerte le président des jeunes, Konan Kouadio Claude. Madeleine, enceinte, confie : « Chaque matin, je me lève tôt pour aller chercher de l’eau et laver mes enfants. C’est pénible. Nous sommes épuisés. On dirait que nous ne comptons pas. »

Face à cette situation, le cri du cœur des autorités traditionnelles est sans détour. « Pas d’eau, pas de courant. Nous souffrons. Nous avons l’impression d’être oubliés », résume un chef de communauté de Blélikro, Dembélé Oussa.

Les populations appellent solennellement les autorités du district autonome du Lôh-Djiboua, ainsi que les cadres de la région, à intervenir urgemment, pour leur permettre de « vivre dignement » .