LYS Sassandra : Mamadou Dia : « Aujourd’hui, je suis victime de ma faiblesse »

Football - Ligue 1Lanterne rouge au classement, le LYS Sassandra a tenu en échec (2-2) l'ASEC Mimosas, ce dimanche 20 avril au stade municipal de Bingerville. Mamadou Dia, le président des Limanes a fustigé l'arbitrage ivoirien. Visiblement un résultat qui laisse le président amer. L'arbitrage ivoirien a été une nouvelle fois au centre des polémique. Lors de cette rencontre, sur le premier but de l'ASEC, le portier Yaya Achirafou est percuté par un Mimos. Malheureusement, l'arbitre a accordé l'égalisation. En fin de match Mamadou Dia a relevé plusieurs facteurs qui justifient la mauvaise passe des Requins Bleus. "Nous aurons voulu bien gagner ce match. Il y'avait tout pour gagner. Vous voyez ce premier but que nous prenons où on vient agresser notre gardien. Tous nos matches, c'est comme ça soit des pénaltys imaginaires ou des buts comme ça que nous prenons. Vous voulez que nous fassions quoi. Nous allons partir où avec ça. Moi je reconnais aujourd'hui que je suis faible et je suis victime de ma faiblesse. (...) Vous savez tous ce qui se passe. Je ne parle pas souvent, je ne me plains pas. Mais quelques fois, il y'a un ras-le-bol. Je suis un humain, et acceptez que j'en dise un peu." Sauf revirement de situation et coup de chance, le LYS Sassandra est bien parti pour retourner en Ligue 2. Le président se prépare déjà à la reconstruction du club même s'il faudra passer par la case centre de formation. Il semble que des mains obscures ont déjà scellé le sort de cette équipe. "Nous demandons simplement aux enfants de jouer au football, de se libérer. Parce que quand tu fais ton boulot et que tu sais que le reste ne dépend pas de toi, tu fais quoi ? Mais tu te libères. Donc les enfants, ils vont jouer au ballon. Et puis le résultat que Dieu aura décidé, ça sera ce résultat-là. Quel que soit ce qui va arriver, nous serons toujours heureux. Nous allons continuer à construire notre club. Même si nous devons devenir un centre de formation, nous allons construire notre club, nous allons bâtir, nous allons continuer", a-t-il dit. Depuis le début de la saison, l'arbitrage ivoirien est fustigé par bons nombres de présidents et d'entraîneurs. Annoncée fin 2024, la VAR n'a toujours pas fait son entrée en Ligue 1. Chamade YAH

Avr 21, 2025 - 15:07
LYS Sassandra : Mamadou Dia : « Aujourd’hui, je suis victime de ma faiblesse »

Lanterne rouge au classement, le LYS Sassandra a tenu en échec (2-2) l'ASEC Mimosas, ce dimanche 20 avril au stade municipal de Bingerville. Mamadou Dia, le président des Limanes a fustigé l'arbitrage ivoirien. Visiblement un résultat qui laisse le président amer.

L'arbitrage ivoirien a été une nouvelle fois au centre des polémique. Lors de cette rencontre, sur le premier but de l'ASEC, le portier Yaya Achirafou est percuté par un Mimos. Malheureusement, l'arbitre a accordé l'égalisation. En fin de match Mamadou Dia a relevé plusieurs facteurs qui justifient la mauvaise passe des Requins Bleus. "Nous aurons voulu bien gagner ce match. Il y'avait tout pour gagner. Vous voyez ce premier but que nous prenons où on vient agresser notre gardien. Tous nos matches, c'est comme ça soit des pénaltys imaginaires ou des buts comme ça que nous prenons. Vous voulez que nous fassions quoi. Nous allons partir où avec ça. Moi je reconnais aujourd'hui que je suis faible et je suis victime de ma faiblesse. (...) Vous savez tous ce qui se passe. Je ne parle pas souvent, je ne me plains pas. Mais quelques fois, il y'a un ras-le-bol. Je suis un humain, et acceptez que j'en dise un peu."

Sauf revirement de situation et coup de chance, le LYS Sassandra est bien parti pour retourner en Ligue 2. Le président se prépare déjà à la reconstruction du club même s'il faudra passer par la case centre de formation. Il semble que des mains obscures ont déjà scellé le sort de cette équipe.

"Nous demandons simplement aux enfants de jouer au football, de se libérer. Parce que quand tu fais ton boulot et que tu sais que le reste ne dépend pas de toi, tu fais quoi ? Mais tu te libères. Donc les enfants, ils vont jouer au ballon. Et puis le résultat que Dieu aura décidé, ça sera ce résultat-là. Quel que soit ce qui va arriver, nous serons toujours heureux. Nous allons continuer à construire notre club. Même si nous devons devenir un centre de formation, nous allons construire notre club, nous allons bâtir, nous allons continuer", a-t-il dit.

Depuis le début de la saison, l'arbitrage ivoirien est fustigé par bons nombres de présidents et d'entraîneurs. Annoncée fin 2024, la VAR n'a toujours pas fait son entrée en Ligue 1.

Chamade YAH