Atelier de validation de l'étude IDS du corridor Abidjan-Lagos : Un nouveau cap vers le développement régional

Cette étude fournit une feuille de route pour le développement du corridor, en tenant compte des aspects économiques, sociaux, environnementaux et logistiques. Elle vise également à obtenir le financement et le soutien nécessaires de la part des organisations internationales, des gouvernements et des investisseurs privés. De façon spécifique,  elle cherche à identifier et libérer le potentiel économique latent de la région et à assurer la visibilité commerciale du projet ainsi que des chaînes de valeur économique et industrielle. De plus, elle vise à fournir des outils et une méthodologie pour une enquête économique approfondie. L'étude propose aussi un mécanisme pour établir un consensus entre toutes les parties prenantes clés du projet. En outre, elle met en lumière les arrangements institutionnels existants et propose d'autres options, tout en effectuant des évaluations socio-économiques détaillées et une analyse de marché des projets prioritaires sélectionnés. Parmi les participants figuraient des représentants du Département en charge des Infrastructures de la CEDEAO, de l’Unité de Préparation et de Développement des Projets de la CEDEAO (PPDU), des ministères des infrastructures des pays concernés, ainsi que des représentants de grandes institutions financières telles que la Banque africaine de développement (BAD), l’Union Européenne, l’UEMOA, la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), la Banque Mondiale, AFREXIMBANK et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Lors de l'ouverture de l'atelier, Chris APPIAH, Directeur par intérim des Transports de la CEDEAO, a souligné l'importance du projet. Il a déclaré que le corridor Abidjan-Lagos est conçu non seulement comme un projet routier, mais comme un "corridor de développement" intégré. Ce projet catalysera également des secteurs tels que le commerce, l'industrie, l'agriculture, l'énergie, l'environnement, les TIC et le tourisme. Le Ministère Fédéral des Travaux et du Logement du Nigeria, lui, a appelé à une participation active des acteurs publics et privés pour réaliser cette vision transformative. Le projet du corridor Abidjan-Lagos, une autoroute de 1028 km, fait partie du réseau routier transafricain. Il reliera des ports et des zones urbaines clés d’Afrique de l’Ouest, notamment Lagos, Abidjan, Accra, Cotonou et Lomé, et fournira un accès maritime essentiel pour les pays enclavés tels que le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad. Ce corridor est crucial pour stimuler le commerce et l’intégration régionale. Incorporé dans la "Vision 2050" de la CEDEAO, ce projet figure également dans le Plan d’action prioritaire du Programme de l’Union africaine pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), soutenu par la Banque africaine de développement (BAD). Les principaux objectifs sont de faciliter la circulation des personnes et des marchandises et d’accélérer le commerce régional et international en améliorant les infrastructures routières. 

Mai 15, 2024 - 12:30
Atelier de validation de l'étude IDS du corridor Abidjan-Lagos : Un nouveau cap vers le développement régional

Cette étude fournit une feuille de route pour le développement du corridor, en tenant compte des aspects économiques, sociaux, environnementaux et logistiques. Elle vise également à obtenir le financement et le soutien nécessaires de la part des organisations internationales, des gouvernements et des investisseurs privés.

De façon spécifique,  elle cherche à identifier et libérer le potentiel économique latent de la région et à assurer la visibilité commerciale du projet ainsi que des chaînes de valeur économique et industrielle. De plus, elle vise à fournir des outils et une méthodologie pour une enquête économique approfondie. L'étude propose aussi un mécanisme pour établir un consensus entre toutes les parties prenantes clés du projet. En outre, elle met en lumière les arrangements institutionnels existants et propose d'autres options, tout en effectuant des évaluations socio-économiques détaillées et une analyse de marché des projets prioritaires sélectionnés.

Parmi les participants figuraient des représentants du Département en charge des Infrastructures de la CEDEAO, de l’Unité de Préparation et de Développement des Projets de la CEDEAO (PPDU), des ministères des infrastructures des pays concernés, ainsi que des représentants de grandes institutions financières telles que la Banque africaine de développement (BAD), l’Union Européenne, l’UEMOA, la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), la Banque Mondiale, AFREXIMBANK et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).

Lors de l'ouverture de l'atelier, Chris APPIAH, Directeur par intérim des Transports de la CEDEAO, a souligné l'importance du projet. Il a déclaré que le corridor Abidjan-Lagos est conçu non seulement comme un projet routier, mais comme un "corridor de développement" intégré. Ce projet catalysera également des secteurs tels que le commerce, l'industrie, l'agriculture, l'énergie, l'environnement, les TIC et le tourisme.

Le Ministère Fédéral des Travaux et du Logement du Nigeria, lui, a appelé à une participation active des acteurs publics et privés pour réaliser cette vision transformative.

Le projet du corridor Abidjan-Lagos, une autoroute de 1028 km, fait partie du réseau routier transafricain. Il reliera des ports et des zones urbaines clés d’Afrique de l’Ouest, notamment Lagos, Abidjan, Accra, Cotonou et Lomé, et fournira un accès maritime essentiel pour les pays enclavés tels que le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad. Ce corridor est crucial pour stimuler le commerce et l’intégration régionale.

Incorporé dans la "Vision 2050" de la CEDEAO, ce projet figure également dans le Plan d’action prioritaire du Programme de l’Union africaine pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), soutenu par la Banque africaine de développement (BAD).

Les principaux objectifs sont de faciliter la circulation des personnes et des marchandises et d’accélérer le commerce régional et international en améliorant les infrastructures routières.