"La Côte d’Ivoire, hub de la littérature africaine francophone", a déclaré le Grand Chancelier, Ally Coulibaly à l’ouverture du SILA 2024

Parrain de cette 14è édition, dont le thème : "Le livre, un pari toujours gagnant", l’homme d’Etat et Diplomate Ally Coulibaly a encouragé la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, qui accompagne ce salon du livre, a partagé sa vision pour la promotion du livre. Selon lui, il s’agit de la mise en œuvre d’une politique destinée à apprendre à lire sans discrimination aux citoyens d’un même pays, un enjeu essentiel, un impératif catégorique. A en croire l’ex-journaliste et Ministre, Ally Coulibaly, passionné et amoureux de lecture depuis son enfance, il convient d’imaginer une politique de la lecture qui permette aux lecteurs de rencontrer des livres. "A cet égard, il serait judicieux de s’inspirer du dispositif, « livres nomades » ou un bibliobus mis en place, il y a longtemps, par la Première Dame Dominique Ouattara, Présidente fondatrice de Children of Africa, dont on connait l’immense amour pour les livres. Cette initiative a eu un tel succès qu’on pourrait la reprendre aisément dans d’autres villes autres qu’Abidjan", a conseillé le Grand Chancelier. En outre, dans une époque envahie, tout azimut, par la télévision et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), la question qui se pose, selon le parrain du SILA 2024, se résume en un mot : l’appétence. Autrement dit, il s’agit de savoir comment donner aux enfants le goût de la lecture. "En tant que citoyens, parents ou décideurs publiques, il nous appartient de réfléchir ensemble aux leviers susceptibles d’ancrer la lecture au cœurs des habitudes de l’enfant", a souhaité Ally Coulibaly. Quant à la ministre de la Culture et la Francophonie, Françoise Remarck, après avoir adressé ses félicitations à tous les professionnels de la chaîne du livre présents à ce 14è SILA, elle leur a réitéré l’engagement du Gouvernement de faire de la Côte d’Ivoire la référence pour le livre. Consciente des défis que les acteurs et professionnels du livre traversent, la ministre de la Culture et de la Francophonie leur a demandé de lui proposer un espace consensuel pour « la création », que l’on appellerait : "la maison du livre", dans lequel toutes les faitières pourraient se retrouver et faire des contributions. "Je l’attends avec beaucoup d’impatience. J’espère que d’ici la fin de l’année, nous pourrons inaugurer tous ensemble cette maison du livre qui sera un lieu de réflexion et de recommandation", a-t-elle lancé. Françoisé Remarck, dans son ambition de redynamiser le secteur du livre, a fait une autre annonce, non des moindres. Il s’agit de la signature avec le Ministère de la Promotion de la jeunesse et de l’insertion professionnelle et du service civique à travers à travers l’Agence emploi jeune (AEJ) et la Direction du partenariat, d’un fonds de 1 milliards de FCFA. "Ce fonds sera mis à la disposition des acteurs des industries culturelles et créatives de Côte d’Ivoire sur la base de projets structurants. Cela concerne le secteur du livre, et vous avez toute votre place à prendre",, a-t-elle assuré. L’une des particularités du SILA 2024, c’est le choix d’un pays anglophone en occurrence le Kenya comme pays invité d’honneur. Le chef de la délégation kenyane, Chambi Mwachigandi Hermann, au nom de la ministre kényane de la Culture et des Arts, Aïcha Katana, s’est réjoui de cette invitation qui souligne, a-t-il dit les relations culturelles et cordiales entre les deux pays. L’émissaire kenyan a relevé un fait d’actualité, à savoir que les avancées technologiques ont considérablement affecté l’industrie de l’édition dans le monde avec l’avènement de l’autoédition et l’expansion du livre numérique. "J’appelle toutes les maisons d’éditions présentes à accepter que le développement de l’industrie du livre soit plutôt des opportunités et non des menaces", a-t-il soutenu. Avant de clore son propos, il a invité les maisons d’éditions de Côte d’Ivoire à venir à Nairobi au prochain salon international du livre. Bien que le SILA soit à sa 14è édition, cela fait 25 ans (1999) que ce salon existe. C’est un symbole de maturité pour le Commissaire Général, Ange Félix N’Dapri, qui a présenté les articulations et innovations pour cette année.  Selon lui, le choix du Parc d’Expositions n’est pas fortuit, dans la mesure où, sa dimension internationale s’accorde avec le positionnement du SILA qui, se veut un rendez-vous littéraire mondial.

Mai 16, 2024 - 14:30
"La Côte d’Ivoire, hub de la littérature africaine francophone", a déclaré le Grand Chancelier, Ally Coulibaly à l’ouverture du SILA 2024

Parrain de cette 14è édition, dont le thème : "Le livre, un pari toujours gagnant", l’homme d’Etat et Diplomate Ally Coulibaly a encouragé la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, qui accompagne ce salon du livre, a partagé sa vision pour la promotion du livre.

Selon lui, il s’agit de la mise en œuvre d’une politique destinée à apprendre à lire sans discrimination aux citoyens d’un même pays, un enjeu essentiel, un impératif catégorique.

A en croire l’ex-journaliste et Ministre, Ally Coulibaly, passionné et amoureux de lecture depuis son enfance, il convient d’imaginer une politique de la lecture qui permette aux lecteurs de rencontrer des livres.

"A cet égard, il serait judicieux de s’inspirer du dispositif, « livres nomades » ou un bibliobus mis en place, il y a longtemps, par la Première Dame Dominique Ouattara, Présidente fondatrice de Children of Africa, dont on connait l’immense amour pour les livres. Cette initiative a eu un tel succès qu’on pourrait la reprendre aisément dans d’autres villes autres qu’Abidjan", a conseillé le Grand Chancelier.

En outre, dans une époque envahie, tout azimut, par la télévision et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), la question qui se pose, selon le parrain du SILA 2024, se résume en un mot : l’appétence. Autrement dit, il s’agit de savoir comment donner aux enfants le goût de la lecture.

"En tant que citoyens, parents ou décideurs publiques, il nous appartient de réfléchir ensemble aux leviers susceptibles d’ancrer la lecture au cœurs des habitudes de l’enfant", a souhaité Ally Coulibaly.

Quant à la ministre de la Culture et la Francophonie, Françoise Remarck, après avoir adressé ses félicitations à tous les professionnels de la chaîne du livre présents à ce 14è SILA, elle leur a réitéré l’engagement du Gouvernement de faire de la Côte d’Ivoire la référence pour le livre.

Consciente des défis que les acteurs et professionnels du livre traversent, la ministre de la Culture et de la Francophonie leur a demandé de lui proposer un espace consensuel pour « la création », que l’on appellerait : "la maison du livre", dans lequel toutes les faitières pourraient se retrouver et faire des contributions.

"Je l’attends avec beaucoup d’impatience. J’espère que d’ici la fin de l’année, nous pourrons inaugurer tous ensemble cette maison du livre qui sera un lieu de réflexion et de recommandation", a-t-elle lancé.

Françoisé Remarck, dans son ambition de redynamiser le secteur du livre, a fait une autre annonce, non des moindres. Il s’agit de la signature avec le Ministère de la Promotion de la jeunesse et de l’insertion professionnelle et du service civique à travers à travers l’Agence emploi jeune (AEJ) et la Direction du partenariat, d’un fonds de 1 milliards de FCFA.

"Ce fonds sera mis à la disposition des acteurs des industries culturelles et créatives de Côte d’Ivoire sur la base de projets structurants. Cela concerne le secteur du livre, et vous avez toute votre place à prendre",, a-t-elle assuré.

L’une des particularités du SILA 2024, c’est le choix d’un pays anglophone en occurrence le Kenya comme pays invité d’honneur.

Le chef de la délégation kenyane, Chambi Mwachigandi Hermann, au nom de la ministre kényane de la Culture et des Arts, Aïcha Katana, s’est réjoui de cette invitation qui souligne, a-t-il dit les relations culturelles et cordiales entre les deux pays.

L’émissaire kenyan a relevé un fait d’actualité, à savoir que les avancées technologiques ont considérablement affecté l’industrie de l’édition dans le monde avec l’avènement de l’autoédition et l’expansion du livre numérique.

"J’appelle toutes les maisons d’éditions présentes à accepter que le développement de l’industrie du livre soit plutôt des opportunités et non des menaces", a-t-il soutenu.

Avant de clore son propos, il a invité les maisons d’éditions de Côte d’Ivoire à venir à Nairobi au prochain salon international du livre.

Bien que le SILA soit à sa 14è édition, cela fait 25 ans (1999) que ce salon existe. C’est un symbole de maturité pour le Commissaire Général, Ange Félix N’Dapri, qui a présenté les articulations et innovations pour cette année.

 Selon lui, le choix du Parc d’Expositions n’est pas fortuit, dans la mesure où, sa dimension internationale s’accorde avec le positionnement du SILA qui, se veut un rendez-vous littéraire mondial.

En termes de contenu, il a indiqué que le SILA 2024 offre un programme professionnel qui regroupe des panels, débats, séminaires et ateliers.

 "C’est pour célébrer l’actualité littéraire des écrivains d’ici et d’ailleurs. Et mettre aussi en valeur, le catalogue éditorial des éditeurs nationaux et internationaux", a-t-il expliqué.

En matière de chiffres, le SILA 2024 capitalise 75 exposants contre 60 en 2023, 100 000 visiteurs attendus (en moyenne par édition), 300 auteurs nationaux et internationaux venus de 30 pays.

Notons que cette énième du SILA a consacré l’écrivain Serge Bilé comme Auteur à l’honneur et Grand-Bassam comme ville hôte.

L’un des temps du SILA 2024 sera la cérémonie officielle d’hommage à Béchir Ben Yahmed, fondateur du Groupe Jeune Afrique : regards croisés sur son œuvre et sa mémoire.